3 ) PRIVATISATION DU PATRIMOINE COLLECTIF
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LE POUVOIR AUX INVESTISSEURS
Dans ce projet, à aucun moment des précisions ne sont données sur l'origine des investisseurs. Séguéla tente bien de différencier des "Maître du monde" d'autres investisseurs plus fréquentables, mais lesquels ? Dans le document d'EURORSCG CORPORATE on met l'accent sur des acteurs économiques provenants des Etats Unis :
De plus, les multinationales dont Séguéla est famillier n'ont pas l'air à franchement parler de baba-cools écologistes préoccupés par l'émancipation du peuple corse.C'est une idée pour le moins hasardeuse que de prétendre pouvoir réguler ces puissants investisseurs, même avec un 'code des investissements'. Au vu des discussions qui ont porté sur l'Accord Multilatéral d'Investissement voulu par l'O.C.D.E, les exigences des gros investisseurs potentiels paraissent très claires. Liberté totale d'entrependre à l'abri des revendications sociales et des choix étatiques, exonérations fiscales accrues et dédomagements ( avec les fonds publics bien sûr ) importants en cas de pertes financières. Certes, tout ceci peut être un choix de société. Favoriser, de quelque manière que ce soit, l'installation de véritables capitalistes en Corse c'est diriger tout un peuple vers la précarisation et la ruine du plus grand nombre, c'est travailler à l'anéantissement d'une communauté multiséculaire, transformée en bibelot identitaire pour une mode touristique sur laquelle on ne peut fonder toute une économie. Déjà, les premiers effets de ce projet pèsent dans la société corse. Cette stratégie globale de développement, appuyée par Paris, a déjà posé ses premiers jalons... > DEMANTELEMENT DE LA LOI LITTORAL 'Concilier Environnement et Développement Identitaire' voilà une formule très 'in' qui est sujette à des interprétations multiples. Séguéla affirme 'Préserver c'est défendre, interdire...', avant d'affimer qu'il faut protéger l'environnement mais rentrer aussi dans les réalités économiques. Les défenseurs de l'environnement sont relégués à des gens qui 'fantasment'. Mais pas un mot sur la 'loi littoral', comme bon nombre d'acteurs du projet. En fait, pour certains élus, le pouvoir de légiférer en matière d'environnement dans une Corse devenue autonome cela signifie clairement la mise à mort programmée de la loi littoral, et l'exploitation commerciale des sites les plus prestigieux de l'île sur le littoral, avant de s'attaquer aux zones montagneuses. La boucle serait ainsi bouclée. > Cela reste à prouver, mais il se murmure de façon insitante que des contacts auraient eu lieu dans le Venacais entre certains politiques insulaires et les promoteurs (américains) d'un vaste projet immobilier sur l'anse de Tuara à proximité de la réserve de Scandola. On comprend mieux la levé de boucliers contre un projet de Parc National Marin, même si ce projet peut être effectivement discuté. D'autres effets pervers sont nettement plus perceptibles...
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