LA CORSE À L'ENCAN

Luxueuse. La présentation du magazine "KALLISTE" l'est. Pour son premier numéro, l'équipe rédactionnelle basée au 120 des Champs Élysées à Paris, a voulu marquer un grand coup. Au prix de 32 francs l'exemplaire le lecteur pourra naviguer entre quelques publicités pour des marques de prestige, de très beaux clichés et de savoureux entretiens réalisés auprès de sociaux-professionnels du tourisme, basés dans l'extrême sud de la Corse. Les moyens déployés, papier glacé, quadrichromie, maquette soignée, attestent d'une volonté de bien faire en direction d'une clientèle très aisée et sans doute fort exigeante.

L'éditorial, sous la plume de Dominique Geronimi, ne nous apprend pas grand chose. En quelques phrases, l'auteur tente d'éviter un côté mercantile en invitant le lecteur au rêve, le tout sur fond de palinodie identitaire. Une fois passé ce cap, on en vient très vite aux choses sérieuses. Suivez le guide, la visite est édifiante...


Jusqu'à la page 110, toujours le même soin dans le choix des images et l'on peut glisser sur les doctes paroles de Robin Renucci, Françoise Hardy ou l'inévitable Laetitia Casta. Les trois exprimant leur amour de la Corse ( dans le même registre, lire sous la plume de Bernard Briançon dans le N° 10 du mensuel CORSICA les propos de quelques célébrités elles aussi séduites par notre pays). Un peu de culture, un détour par la SCALA Santa Regina, un saut à Bastia, un peu de publicité "corsiste", un périple in Porti-Vecchju, la page historique consacrée à Pozzo di Borgo et nous voilà enfin chez Mr Canarelli Toussaint, hôtelier à Cala Rossa...

 

 

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